Producteur de cinéma, Christophe Rossignon s'est d'abord attelé à la production de courts-métrages au sein de la société Lazennec. Créée en 1985 par Alain Rocca, il y remplace Yves Boivin à la tête du département court métrage. Ce département devient autonome au sein de la filiale Lazennec Tout Court.
Il produit son premier court-métrage, Cauchemar blanc, réalisé par Mathieu Kassovitz en 1991, qui sera présenté au festival de Cannes dans la section perspective du cinéma français. C'est le début d'une longue collaboration entre les deux hommes. Le producteur suivra le réalisateur du court métrage, en collaborant avec lui sur Fierrot le pou, Assassins, au long métrage puisqu'il produira les premiers pas cinématographiques du jeune metteur en scène : Metisse, La Haine, Assassin(s).
Au sein de la société Lazennec, il va également produire les premiers films de Tran Anh Hung. L'Odeur de la papaye verte, premier film du réalisateur est le premier long métrage produit par ses soins. Durant la dizaine d'années passée à l'intérieur de la structure Lazennec, il va s'activer à mettre en valeur la jeune scène du cinéma français notamment Mathieu Kassovitz, Tran Anh Hung, Philippe Harel en travaillant sur ses films, Les Randonneurs, Extension du domaine de la lutte.
En 1999, il quitte la société Lazennnec pour fonder sa propre maison de production, Nord-Ouest Production en collaboration avec Benoît Jaubert et Philip Boëffard. Il y continue son travail entamé chez Lazennec, en produisant des films de jeunes metteurs en scène français, notamment les deux films de Christian Carion (Une hirondelle a fait le printemps, Joyeux Noël), Irreversible de Gaspar Noé, le premier long métrage de Guillaume Canet, Mon idole.
Adepte des cameos, Rossignon s'est fait une spécialités des apparitions éclairs dans la plupart des films qu'il produit, notamment ceux de Mathieu Kassovitz, et de Philippe Lioret. En 2006, il a d'ailleurs produit le nouveau film du réalisateur, Je vais bien, ne t'en fais pas.
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