Elias Koteas est né le 11 mars 1961 à Montréal, au Canada, de parents tous deux d'origine grecque. Après avoir étudié dans sa ville antale, il rejoint, à l'âge de 20 ans, les rangs de l'American Academy of Dramatic Arts, qu'il quitte, une fois son dipôme en poche, pour l'Actors Studio, où il étudie sous la tutelle d'Ellen Burstyn puis joue, sous la direction de Peter Masterson, "Rainbow Dancing". Incité par Masterson à se diriger vers le cinéma (le réalisateur le fera tourner dans deux de ses films, Pleine lune sur Blue Water et Blood Red), et remarqué par Fred Roos, producteur de Coppola, il enchaîne rapidement de petits rôles dans de gros films (Jardins de pierre, La vie en plus) et de grands rôles, voire les principaux, dans une flopée de série B (les deux premiers Tortues ninja, Cyborg 2...). Pendant les années 80, sa carrière est avant tout théâtrale, grâce à des rôles importants dans les pièces "Le baiser de la femme-araignée", "Bent", "La cerisaie" ou encore "Mort d'un commis voyageur". En 1990, on le remarque à une plus grande échelle gra^ce à un rôle récurrent dans la série ciné des Tortues Ninja. Mais c'est en 1991 qu'il décroche le rôle qui va vraiment le faire remarquer de la critique, celui, principal, de The adjuster, qui le propulse immédiatement acteur-culte au Canada. Revu en grand dans Crash, il tient, au milieu d'une filmographie abondante et pas toujours des plus reluisantes, un petit rôle dans Bienvenue à Gattaca, puis offrait un baiser qui allait bouleverser la vie de Holly Hunter dans Une vie après l'autre. Clochard tête de turc dans Un élève doué, capitaine James Staros dans La ligne rouge, enquêteur dans le surnaturel Les âmes perdues, photographe de guerre dans la tourmente de la Bosnie dans Harrison's flowers, etc. Il revient aujourd'hui en agent du CIA à l'affiche du thriller anti-terroriste Dommage collatéral. Une récréation avant son rôle d'Ali dans Ararat, un acteur incarnant, dans une reconstitution historique, une brute épaisse turque pendant l'épuration ethnique qui décima l'Arménie au début du siècle. Un rôle offert par celui qui lui offrit la reconnaissance voici plus de dix ans : Atom Egoyan.
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