“Second rôle” du cinéma français, Georges Géret a promené sa “gueule” et sa silhouette carrée à travers de nombreux films dès les années 50, interprétant des personnages bourrus au passé trouble, du paysan au flic véreux, du tueur au proxénète. Né à Lyon le 18 octobre 1924, orphelin de père, il est élevé par sa mère ouvrière. Après de courtes études, il devient fonctionnaire tout en jouant dans des troupes de théâtre amateur. À vingt-huit ans, il “monte” à Paris, où il est remarqué par Léo Joannon. Après avoir rejoint, en 1959, le TNP de Jean Vilar, il est engagé par Luis Buñuel pour LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE avec Jeanne Moreau. Son personnage de jardinier maurrassien et assassin lui apporte la consécration et le “marque” définitivement. Parmi ses autres rôles, on retiendra notamment ROGER LA HONTE, l’adjudant chargé de la formation des soldats dans LE PISTONNÉ et le fanatique de football témoin de l’attentat de Z. Georges Géret travailla également à la télévision avec des réalisateurs comme Stellio Lorenzi, Claude Barma ou Marcel Bluwal, pour lequel il fut le Jean Valjean des “Misérables”. Georges Géret est mort le 8 avril 1996.
|