Originaire de Paris où il a vu le jour en 1964, Gérald Laroche désire devenir comédien dès sa prime enfance... mais il hésite lorsqu'il comprend qu'il lui faudra sans doute suivre des cours ! Finalement, après des études classiques, il (re)-découvre le théâtre et entame une carrière de comédien de scène ponctuée de petits rôles à la fin des années 80. Le public le découvre pour la première fois avec son rôle de Max, benêt de La nage indienne, première collaboration ciné avec son mentor/ami Xavier Durringer, qui l'avait déjà dirigé à plusieurs reprises sur scène. Encore deux petits rôles au sein des castings maousse de Au petit Marguery et de Romaine, puis Gérald Laroche se détache du lot et perd son côté angélique en devenant la pire des ordures, gangster sans pitié dans le polar J'irai au paradis car l'enfer est ici. Un film qui le révèle ainsi une seconde fois, mais il faudra attendre trois ans supplémentaires pour le retrouver sur grand écran, cette fois dans le rôle de la victime d'humiliations régulières dans une usine. C'est Trois-huit, et son intensité de jeu ne laisse de faciner une fois de plus. Dommage, pour le coup, que le polar noir plus onirique J'ai tué Clémence Acéra, dans lequel il enquête sur la mystérieuse disparition de sa femme, passe un peu aux oubliettes. Dans Gangsters, il retrouve le “bon côté” de la loi en incarnant un flic, plutôt désabusé, avant de redevenir le fourbe et calculateur Corsini dans Fanfan la Tulipe. Mais, juste retour des choses, le voici enfin en taule, en tant que chef d'entreprise escroc, dans Maléfique. Une cellule dont il rêverait de s'évader grâce à un grimoire magique, mais les choses risquent de mal tourner... Enfin, signalons qu'il était, également récemment, un aventurier baroudeur dans un pays d'Amérique du Sud en guerre pour le téléfilm "Les oreilles sur le dos" (réalisé par le fidèle Xavier Durringer), aux côtés de Béatrice Dalle.
|