Originaire de Vannes, dans le Morbihan, où elle est née en 1973, Hélène de Fougerolles, qui s'orientait dans un premier temps vers un BEP d'esthéticienne, plaque tout alors qu'elle n'a que 15 ans, afin de devenir comédienne. Elle monte à Paris et s'inscrit successivement dans une dizaine de cours dramatiques, effectuant même un crochet par l'Actor's Studio de New York. Mais les débuts sont difficiles, et Hélène enchaîne les castings, décroche quelques apparitions à la télévision et débute au cinéma à 18 ans en tenant un petit rôle dans Le mari de Léon, de Jean-Pierre Mocky, puis en apparaissant le temps d'une scène dans L'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse. Lycéenne dans Le péril jeune, non créditée au générique de La reine Margot, mannequin boudeuse dans Chacun cherche son chat, c'est en 1997 que la chance lui sourit. D'abord en la personne de Michel Deville, qui lui confie un des trente premiers rôles (!) de La divine poursuite, puis en héritant du haut de l'affiche de Que la lumière soit !, saga onirico-poétique et hommage avoué au 7e Art. Las, le film souffre de gros problèmes de distribution et ne sort finalement que pendant un été, dans un circuit réduit. L'explosion médiatique de la jeune actrice – que l'on voit déjà comme une future star est reportée, et, fait étrange, c'est par le biais d'une quasi-figuration dans La plage, starring le roi Leo, que tout le monde se met finalement à parler d'Hélène de Fougerolles. Heureusement pour la jeune femme, son actualité s'enrichit rapidement de nouveaux titres. Elle fait la connaissance du Prof Jean-Hugues Anglade dans le film d'Alexandre Jardin, puis le retrouve aujourd'hui, dans une autre position (sur le divan d'un psy) dans Mortel transfert.
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