Marcial Di Fonzo Bo est né à Buenos Aires, en Argentine. Après un petit rôle dans un film sur le tango réalisé dans la mère patrie, il s'exile bientôt en France où il suit, de 1991 à 1994, les cours de l'Ecole du Théâtre National de Bretagne. Sa carrière théâtrale démarre sous de bons auspices, puisqu'il devient rapidement l'interprète privilégié de deux des plus influents metteurs en scène contemporains, Claude Régy et Matthias Langhoff. Avec le premier il jouera dans "La terrible voix de Satan" (1994), "Paroles du sage" (1995), avec le deuxième "Richard III" (1995), "Ile du salut" (1998) et "L'inspecteur général" (1999). Le jeune comédien a par ailleurs mis en scène une pièce, en collaboration avec Pierre Maillet, "Et ce fut", en 1997. Sa première apparition à la télévision le voit tenir le rôle principal, celui du téléfilm "L'homme que j'aime", réalisé par Stéphane Giusti, dans lequel il fait tourner la tête de Jean-Michel Portal. Marcial apparaît en outre brièvement dans Disparus, qui sera donc son premier opus cinématographique avant Peau neuve, où il se débat avec une pelleteuse et suscite l'amitié presque équivoque du personnage joué par Samuel Le Bihan. Après plusieurs courts métrages (dont un avec François Favrat qu'il retrouvera en 2004 pour le très beau long avec Karin Viard et Agnès Jaoui, Le rôle de sa vie), il apparaît dans Tout va bien on s'en va, chronique de trois sœurs qui règlent des comptes avec un père souvent absent, puis dans la triste histoire de solitude Elle est des nôtres de Siegrid Alnoy. Il revient aujourd'hui dans Travaux – On sait quand ça commence… de Brigitte Roüen, où il incarne un architecte colombien un peu barré qui refait – dans un style très particulier – l'appartement de l'avocate qui a régularisé sa situation et ses papiers.
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