Mère du comédien Clovis Cornillac.
Myriam Boyer, tout au long de sa carrière, ne cesse de naviguer entre théâtre, cinéma et télévision. Sur grand écran, elle débute en 1970 avec Agnès Varda dans Nausicaa, puis travaille avec Jean-Pierre Mocky dans L'Ombre d'une chance (1973). Souvent cantonnée à des seconds rôles, l'actrice enchaîne les longs métrages sous la direction de grands réalisateurs français comme Claude Sautet, avec qui elle tourne Vincent, Francois, Paul Et Les Autres (1974) et Un coeur en hiver (1991), ou Alain Corneau, qui lui offre un rôle dans Série noire (1978) aux côtés de Patrick Dewaere, et un autre dans Tous les matins du monde (1991).
Myriam Boyer collabore à deux reprises avec le réalisateur américain John Berry, dont elle est la compagne pendant plusieurs années, dans Le Voyage a Paimpol (1985) et Il y a maldonne (1987). On la voit souvent incarner des personnages populaires comme dans Un, deux, trois, soleil (1993) de Bertrand Blier, peinture de la banlieue marseillaise qui lui vaut d'être nommée aux Césars.
Myriam Boyer, très active sur les planches (elle remporte le Molière de la Meilleure comédienne en 1997 pour son rôle dans la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ?), ne cesse pourtant jamais de s'illustrer sur grand écran. En 1998, elle passe derrière la caméra pour La Mère Christain, long-métrage où elle se met en scène dans le rôle d'une tenancière de café. Après avoir joué dans T'aime de Patrick Sébastien, elle joue sous la direction de Chantal Lauby dans la comédie Laisse tes mains sur mes hanches (2002) puis tourne sous la direction de Christophe Otzenberger dans Itinéraires (2006).
En 2006, Myriam Boyer figure au casting du Roman de gare de Claude Lelouch. En 2008, elle incarne la mère du criminel Jacques Mesrine (incarné à l'écran par Vincent Cassel) dans le dyptique réalisé par Jean-Francois Richet et composé de Mesrine : L'Instinct de mort et Mesrine : L'Ennemi public n°1.
Deux ans plus tard, elle retrouve pour la troisième fois le réalisateur Bertrand Blier (après Trop belle pour toi en 1989 et Un, deux, trois, soleil en 1993) pour sa comédie dramatique Le Bruit des glaçons.
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