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Paul Misraki
Compositeur

Biographie

  Paul Misraki


Paul Misraki (de son vrai nom Paul Misrachi), né le 28 janvier 1908 à Constantinople et mort le 29 octobre 1998 à Paris, est un compositeur et auteur français. Sociétaire de la SACEM pendant plus de 60 ans, il a reçu l'insigne de l'Ordre de Chevalier des Arts et Lettres, ainsi que deux fois le Grand Prix de la Chanson de la SACEM, en 1964 et 1982.

Né le 28 janvier 1908 dans une famille juive séfarade à Constantinople en Turquie, où son père travaillait pour une compagnie d'assurances, il passe une partie de sa petite enfance à Bucarest, puis arrive en France en 1917. Collégien au lycée Janson-de-Sailly, il prend des leçons particulières d'harmonie et de contrepoint auprès de Charles Koechlin. Il avait auparavant écrit des pièces musicales variées, et avait été stagiaire dans un magasin de pianos sur les Champs-Élysées.

Il intègre dès 1929 la troupe de Ray Ventura, Ray Ventura et ses Collégiens, comme compositeur-arrangeur-pianiste. Parmi ses premières chansons, après l'opérette Fantastique, vint l'inoubliable Tout va très bien madame la marquise (1935), inspiré d'un sketch de Bach et Laverne, bientôt suivi par d’autres succès.

Il est aussi l'auteur d'une œuvre symphonique intitulée Rhapsodia Brasileira créée aux Concerts Colonne en 1967, puis jouée en 1968 au Festival de Rio de Janeiro.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, à cause de son origine juive, il doit s'exiler en zone libre, puis partir vers Amérique du Sud grâce à un stratagème imaginé par Ray Ventura lui-même. Cette période fut faste et riche d'œuvres en espagnol ou inspirées par le folklore local (Argentine, Brésil). En 1945, il collabore avec les studios RKO à Hollywood, avant de choisir de rentrer en France.

Il a écrit des opérettes, dont Le chevalier Bayard ou Normandie, opérette en deux actes avec le titre Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine, et 185 musiques de films, notamment pour Henri Decoin (Retour à l'aube en 1938, Battement de cœur en 1940), ou encore Et Dieu… créa la femme (1956) de Roger Vadim et Alphaville (1965) de Jean-Luc Godard.

Par ailleurs, très intéressé par le spirituel, il publiera de nombreux livres consacrés à des phénomènes paranormaux, à sa foi catholique engagée, ainsi qu'à sa vie.

Filmographie

  Paul Misraki


Affiche de Et Dieu... créa la femme
Et Dieu... créa la femme

Affiche de Knock
Knock

Affiche de Le Doulos
Le Doulos

Affiche de Montparnasse 19
Montparnasse 19












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