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Romane Bohringer
Actrice

Biographie

  Romane Bohringer


Née le 14 août 1973 à Pont-Sainte-Maxence (Oise), la fille de Richard Bohringer (bon, d'accord, c'est pas un scoop) se retrouve à l'âge de 12 ans aux côtés de celui-ci dans Kamikaze, un film un peu dingue dans lequel des speakerines se faisaient dégommer en live par un téléspectateur fou muni d'une télécommande un peu spéciale. Après cet essai, Romane réapparaît dans un film tourné dans la nuit parisienne, Ragazzi, sorti dans l’indifférence générale. Par bonheur pour sa carrière alors encore toute jeune, Cyril Collard la choisit pour interpréter Laura dans l'adaptation ciné de son roman "Les nuits fauves". La sortie du film fera sensation en 1992, créant un débat agité autour du sida, notamment à travers les prises de position controversées du réalisateur. Dans la foulée, Romane obtient le César du Meilleur espoir féminin, et le film, la récompense suprême au cours de la même cérémonie. Claude Miller fait ensuite appel à la comédienne pour étendre sa galerie de portraits féminins. Après Charlotte G. dans L'effrontée et La petite voleuse, ce sera donc Romane B. qui incarnera L'accompagnatrice du film éponyme, un rôle délicat d'observatrice, fascinée par une cantatrice, qui n'emporte malheureusement pas l'adhésion du public.. Le succès est par contre au rendez-vous avec la tendre chronique Mina Tannenbaum (elle retrouvera sa réalisatrice, Martine Dugowson, dans le moins convaincant Portraits chinois) qui propulse définitivement Romane Bohringer et sa partenaire Elsa Zylberstyein au rang des actrices de premier plan. Après un pas de deux aux côtés d'un Leonardo pas encore DiCaprio dans Rimbaud/Verlaine, Romane transforme l'essai dans L'appartement, exercice de style ambitieux où elle se dédouble avec talent et démontre qu'elle est également à l'aise dans des rôles un peu plus adultes. La preuve avec Le ciel est à nous, une fantaisie policière signée Graham Guit où elle incarne une dealeuse de choc éprise de Melvil Poupaud. Sa carrière s'éloigne ensuite de l'Hexagone, au fil de ses coups de cœur qu'elle aura souvent du mal à faire partager au public français, qu'il s'agisse de Vigo, histoire d'une passion, où elle incarne l'épouse du réalisateur de L'Atalante, décédé en 1934 à l'âge de 28 ans, de La femme de chambre du Titanic, carte postale signée par un Bigas Luna assagi, ou encore du Rembrandt, de Charles Matton, où elle incarne la femme du peintre. Sans nouvelles de The King Is Alive, un Dogme danois situé en plein désert de Namibie avec Jennifer Jason Leigh, et de He Died With a Felafel in his Hand, tourné aux États-Unis avec Noah Taylor, on peut se raccrocher à Quelque chose d'organique, premier film exigeant de Bertrand Bonello, cinéaste pour lequel elle a ensuite crée les costumes du Pornographe. Après un passage au théâtre en 2001 à l'affiche de "La ménagerie de verre" de Tennessee Williams mis en scène par Irina Brook, elle devient la douce et tendre figure maternelle d'un Petit Poucet revu et corrigé par Olivier Dahan, figure dans laquelle elle rempile, mais dans un autre registre, dans Nos enfants chéris de Benoît Cohen. Plus rare au cinéma depuis quelques années (elle se consacre pleinement à sa passion première : la scène), Romane a pourtant aligné plusieurs films récemment, des œuvres d’auteur à la fois ambitieuses mais sans beaucoup de moyen : Lili et le baobab, tourné entre la France et le Sénégal, ou le chamanique L’éclaireur. Après Qui m’aime me suive, pour lequel elle retrouve la bande à Benoît Cohen, Romane participera à l’aventure du premier film de son père, C’est beau une ville la nuit.

Filmographie

  Romane Bohringer


Affiche de Le bal des actrices
Le bal des actrices

Affiche de Nos enfants chéris
Nos enfants chéris

Affiche de Rimbaud Verlaine
Rimbaud Verlaine

Affiche de Kamikaze
Kamikaze












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