Né en Angleterre en 1962, Rupert Wainwright fait ses études à l’université d’Oxford tout en jouant dans des films britanniques comme Histoire d’une trahison de Marek Kanievska et Dreamchild de Gavin Millar. Il va ensuite étudier le cinéma à l’UCLA dans le cadre d’une bourse Fullbright. Après avoir fait ses premières armes à la télévision en tant que réalisateur avec “Dillinger”, un téléfilm de deux heures avec Park Harmon et Will Patton, et du pilote “Wolf Lake”. En 1994, Rupert Wainwright signe son premier long métrage, Blanck Check, un film pour enfant des studios Disney. Pour son deuxième film, The Sadness of Sex, Wainwright se lance dans le film d’art et d’essai. Comédie poignante sur l’amour et les cycles de la passion et de la rupture, interprétée par Barry Yourgrau, comédien new-yorkais et écrivain, le film est alors diffusé sous forme de feuilleton sur Internet et devient l’une des séries de courts métrages ayant connu le plus de succès et même reçu l’un des premiers Yahoo ! Movie Awards. Rupert Wainwright se fait connaître du grand public avec Stigmata, un thriller surnaturel saisissant portant un regard sans concession sur la corruption, le mal et les limites de la foi, mélangeant des éléments classiques de l’horreur et une quête personnelle de la foi dans le cadre restrictif de la hiérarchie de l’Eglise catholique romaine, le tout interprété par Patricia Arquette, Gabriel Byrne et Jonathan Pryce. C’est aussi, paraît-il, l’une des premières œuvres de fiction à faire découvrir au public les mystères des textes chrétiens gnostiques et s’il a connu un relatif succès mondial, il a été à la fois salué pour sa virtuosité et controversé pour son contenu. Toujours dans le registre de l’horreur, Wainwright revient aujourd’hui avec le remake d’un classique du genre signé John Carpenter, Fog, l’histoire d’une île un beau jour mystérieusement plongée dans le brouillard et où les meurtres se multiplient… Brrrr.
|
