Née le 8 janvier 1979, au Canada, dans une famille qui comptait déjà quatre enfants, d'un papa comédien et d'une maman directrice de casting (décédée quand la jeune fille avait 11 ans), Sarah Polley apparaît dés l'âge de 4 ans dans le film pour enfants One Magic Christmas. La fortune lui sourit quelques années plus tard quand lui échoit, alors qu'elle a à peine 11 ans, le rôle-titre de la sitcom "Ramona". Bientôt parachutée sur le tournage des Aventures du baron de Munchausen, de Terry Gilliam (elle y interprète le rôle de la petite Sally Salt), ce sera finalement grâce à la série canadienne "Road to Avonlea" (dans laquelle elle s'illustrera pendant six saisons), que Sarah connaît la gloire, en dépit d'une méchante scoliose en 1994 et d'une dernière saison où elle n'apparaît qu'épisodiquement. La raison ? Très studieuse, la jeune comédienne s'est exilée en France pour y étudier la littérature. De retour au Canada, Atom Egoyan, qui s'apprête à tourner Exotica, lui propose le rôle de Tracey, la baby-sitter chargée de surveiller un bébé... depuis longtemps décédé. Un film qui la place dans la ligne de mire des cinéphiles, qui retrouveront la blonde Canadienne avec plaisir dans le très sombre De beaux lendemains, à nouveau signé Atom Egoyan. Sarah Polley a tourné depuis dans Joe's so Mean to Josephine, présenté à Sundance, et a fait deux apparitions remarquées dans Last night, de son compatriote Don McKellar, et Jerry & Tom, réalisé par le comédien Saul Rubinek, mais le film est malheureusement resté inédit en France. Héroïne malgré elle du très speedé et rigolo Go, on retrouve avec plaisir Sarah dans Guinevere, où elle apprend la vie sous la férule de Stephen Rea. Agée aujourd'hui de 21 ans, Sarah Polley est végétarienne et a l'âme d'une pasionaria, puisque, outre ses études qu'elle parachève actuellement, elle souhaite se lancer dans la politique. Ce qui ne l'empêche nullement de tourner : après avoir achevé le tournage de Stillwater sous la direction de Cameron Crowe, elle tourne actuellement dans The Weight of the Water de Kathryn Bigelow.
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