De son nom complet Smaïn Fairouze, le comédien beur le plus célèbre de l'Hexagone a déjà derrière lui une longue carrière de café-théâtre, puisqu'il débute dans les petits cabarets parisiens à l'orée des années 80. Philippe Bouvard le remarque et lui offre une place de choix dans son désormais mythique "Petit théâtre de Bouvard", où le comédien rencontrera Campan, Légitimus, Bourdon et Seymour Brussel, avec lesquels il fera par la suite corps pour une troupe comique qui se produira quelques années durant. Choisissant le one-man-show comme moyen d'expression, il devient une valeur montante de la scène comique française ("T'en veux ?" en 1989, "Comme ça se prononce" en 1996 – Molière du meilleur One-man-show) et est de plus en plus réclamé par le cinéma. De petits rôles en films complètement passés aux oubliettes (J'aurais jamais dû croiser son regard) il passe au haut de l'affiche d'abord par l'entremise de Serge Meynard, qui en fait le héros de sa comédie sociale L'œil au beur(re) noir (César du Meilleur premier film), puis sous la houlette de Pierre Richard qui l'adoube fils adoptif dansOn peut toujours rêver. Mais les rôles consistants ne suivent pas, et c'est avec son vieux pote Jean-Marc Longval (réalisateur du fameux film passé aux oubliettes) que le comédien décide de passer à la réalisation afin de retrouver une vraie consistance cinématographique. Le résultat, Les 2 papas et la maman, avec Arielle Dombasle partagée entre De Caunes et Smaïn, est une bonne petite comédie dans la droite lignée de Neuf mois et autre XY, et Smaïn récidivera dans la réalisation deux ans plus tard avec Charité bizness, tourné en collaboration avec Patrick Jamin et où figure également l'incontournable Elie Semoun. Smaïn est également restaurateur (nous vous conseillons son restaurant, dans le Marais, à Paris, très sympa) et s'est récemment produit sur scène, à Paris et en France.
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